UN PRINTEMPS
Un printemps! et moi, quittant la rue ! Rue : ébaubis
Peupliers, lointains poltronnisés, murs craignant de chuter
Rue: air teinté des bleus du baluchon d’un qui
S'est fait rayer des listes d'hospitalisés.
Rue: soir vide, vide conte qu'on rompit
Et qu'une étoile livra, sans continuation,
A l'indécision d'un millier d'yeux peuplés de bruit,
D'yeux tout en creux, d'yeux dénués d'élocution.