robin_index.gif (9504 octets)

chrono.gif (1744 octets) poesie.gif (2192 octets) roman.gif (1868 octets) traduction.gif (2450 octets) critique.gif (1979 octets) ecoutes.gif (2186 octets)
icono.gif (2534 octets) proses.gif (2040 octets) lettres.gif (2171 octets) theatre.gif (2064 octets) radio.gif (1706 octets) voix.gif (1867 octets)
icolakan.jpg (4871 octets)
biblio.gif (1004 octets)
temoins.gif (1901 octets)
contact.gif (1838 octets)

Armand Robin: Chronologie
I- enfance et formation: 1912 - 1935

19 janvier 1912 Naissance à Plouguernével (Côtes-d'Armor) de Vincent Armand Marie Robin, 8ème enfant d'une famille de cultivateurs.

1918 Ecole Publique de Rostrenen, où il apprend le français.

1922 Etudes à l'Institution Privée Notre-Dame de Campostal.

1928 - 1929 1ère et 2ème partie du bac.

1929 Entrée en Première Supérieure au lycée Lakanal à Sceaux.

1931-32 Echec au concours d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure. Poursuite des études littéraires à la Faculté de Lyon, où il apprend le polonais, le russe et l'allemand, notamment.

1933 Licence ès lettres classiques et Diplôme d'Etudes Supérieures.
Grand voyage en Pologne, puis en U.R.S.S.  Au début, à Moscou, il suit, bien encadré par l'agence Intourist, mais très vite il s'en libère pour une découverte personnelle de l'URSS, et sans guide. Il fait la moisson dans un kolkhoze, dit-on - et revient par les Pays Baltes. Le GRAND événement, la grande cassure indélébile de la vie d'Armand Robin. Mais il n'en a pas encore conscience.

Mort de sa mère: événement capital. Voici ce qu'il en dit à Jean Guéhenno: [...] sa mort fut plus heureuse que sa vie, qui n'en fut pas une, mais plutôt une souffrance perpétuelle une suite poignante de mauvais traitements journaliers ; elle vécut comme l'ombre d'une personne, sans avoir jamais pu parvenir à la dignité d'un être; elle vécut dans une sujétion et dans une peur perpétuelle, n'osant exprimer la moindre volonté, car la moindre volonté était punie. Que de fois celui que la loi m'oblige d'appeler mon père lui a souhaité qu'elle disparaisse ; que de fois elle-même a désiré cette tranquillité, qu'aucune méchanceté humaine ne pourra jamais troubler !
Les seuls jours heureux de sa vie furent ceux qui précédèrent sa mort; elle n’eut jamais conscience de s'en aller et passa avec un sourire heureux.
Les ténèbres nous environnent, hélas !

Quatre ans plus tard, il en est toujours obsédé ; et on peut voir en cette disparition l'une des motivations qui le conduiront à l'écriture et à la fidélité à ses origines:


Devant le portrait de ma mère 

Les yeux tristes, mère ? N’es-tu pourtant pas morte ?
Qu’as-tu ? Malgré ta coiffe blanche d’enterrée,
On dirait que mon souvenir en toi sanglote
Très bas, trop bas pour qu’un ange puisse écouter.

Et que m’importe ce que tu veux me dire :
« Ce sont coups de faucille dans du mauvais blé,
« Tous ces vers. » J’ai la force d’une bête blessée,
Le dieu qui t’a fait mal je saurai le punir.

 Viens plus près, mon enfant ! ce bruit, je le connais :
La nuit, quand j’ai trop mal, que rien en moi ne dort,
La Beauté pose un pas sur mon seuil, mais voilée,
Car elle a bien trop peur de passer pour la mort.

Viens plus près, je t’assure, elle n’est pas méchante :
Elle prend tous mes pleurs pour en faire une joie,
Une seule, qui soit comme une immense tête,
Où sommeillent toutes les paix que je n’ai pas.

 Armand Robin 1937

Poème inédit

1934 Malgré l'extrême déception provoquée par son voyage en U.R.S.S., Armand Robin reste proche du Parti Communiste Français et participe aux manifestations qui amèneront le Front Populaire.
Séjour en Italie, Rome notamment.
Echec au concours d'Agrégation.

 Une éphéméride mois/mois en cours de constitution est disponible ici : index éphéméride ephemeride_index.gif (354 octets)