![]() 1943: réside 55 Rue Paul-Barruel, mais a un second domicile 50 Rue Falguière où se trouve son matériel ( postes très puissants ) pour ses écoutes radiophoniques, base de ses bulletins servis à de hauts personnages. A. Bourdon dit que A. R. fut dénoncé à la Gestapo : il s'est dénoncé lui-même par sa lettre, effectivement envoyée. Cependant, j'ai vu Armand plusieurs fois, en janvier, puis en juillet 43 : il n'avait nullement l'air d'un homme traqué. « Laval, me dit-il, a déclaré que j'étais un homme indispensable et qu'on ne toucherait jamais à moi ». Il avait un bureau au Ministère de l'Information ( rue de Solférino, si je ne me trompe ), où je lui ai rendu visite. |
Ce témoignage de Marcel Laurent est paru dans son livre Armand
Robin et la poésie poignante, 1980