Armand Robin, un poète que l'on va redécouvrir. J'ai eu des rapports d'amitié avec Robin, mais il n'y a jamais eu entre nous de communications véritables. Robin avait l'habitude d'écouter toutes les radios du monde. Il faisait des traductions pour les journaux, c'était son moyen d'existence. Il voulait toujours partir. Pour lui, la fuite était très importante. Il avait aussi la maladie de la persécution. Il vivait à côté de sa vie, un de ses livres est assez révélateur : Ma Vie Sans Moi. |
témoignage de Gérard
Vergez, paru dans Les Lettres françaises, 11 septembre 1968, recueilli par
Gérard langlois.