Toutes les photos ci-dessous ont été prises par Armand Robin fin septembre -début octobre 1937 à l'aide d'un appareil d'amateur. Robin y tenait beaucoup : il en parle à Jean Paulhan à son retour à Paris: Moi aussi j'ai des photos à vous montrer: quelques hommes, de ceux qui ont beaucoup souffert, sans espoir, et surtout des plantes et des bêtes. C'est en quelque sorte la visualisation de Hommes sans destins, écrit peu auparavant.
Ô miens si obscurs, pour me garder près de vous il me faudrait pendant toute ma vie le moins de mots possible et chaque jour, malgré ma nouvelle existence, une retraite près des plantes, une main passée dans la crinière des chevaux. Pour rester près de vous malgré moi, malgré ma vie, j'ai vécu toutes mes nuits dans les songes et, le jour, je me suis à peine réveillé pour subir une vie où je n'étais plus. Le monde d'une voix/Fragments |