- 1957 - |
janvier |
Armand Robin habite désormais à
Sèvres, où il se rend à motocyclette ou à bord de son Isetta. Le compte d'AR à la Société des gens de Lettres est à 3461 F. *** Oeuvres complètes de Shakespeare,
édition bilingue Formes et Reflets, tome 7 : Les
gaillardes épouses de Windsor,
traduction. Voir 1954. *** reprise en cours d'année des relations avec Monique Dupont. Ils font des projets de vie en commun. Deux obstacles toutefois : le mariage religieux d'Armand Robin, qui est divorcé, car Monique est d'une famille très catholique qui ne badine pas sur ce sujet, et le fait qu'AR habite désormais loin du centre de Paris. *** 1956 et / ou 1957 : "Chronique consacrée à la poésie française et internationale" d'une durée de 5 mn : section Balkans .... disparue... *** envoi de textes à Jean Paulhan, sans date précise, mais peut-être le 23 ou 25-26 septembre : Vladimir Maïakovsky par Vladimir Maïakovsky, qui sera joué par la troupe de Gérard Vergez au théâtre du Ranelagh. Il indique les intentions du traducteur : Il m'a semblé qu'il était bien de débarrasser Maïakovsky de sa légende de dandy, dadaïste, etc, etc.... En fait il avait la carrure d'un paysan. Il envoie également ce qui peut être considéré comme un brouillon de la note liminaire de Poésie Non Traduite II: En 1893, au village de Bagdada, en profonde Russie, naissait le fils de capitaine-forestier Valdimir Maïakovsky. En 1913, s'élargissant en forêt, - forte forêt de lui tout seul -, sur la forêt de la grand'ville, il écrit : Vladimir Maïakovsky par Vladimir Maïakovsky. Il n'y perd aucune feuille, lui. début janvier : rédige et expédie un brouillon sur 2 pages d'Outre écoute, à paraître en avril dans la NNRF. Un brouillon de présentation, manuscrit, sera rédigé à la Brasserie Lipp : Depuis 1940, sans autre interruption que de très brèves fatigues, Armand Robin publie pour un tout petit nombre de lecteurs sérieux et honnêtes, un bulletin d’écoutes de radios en langues étrangères. L’indépendance de ce travail est restée entière sous les régimes les plus divers. On y remarquera qu'AR ne fait aucune distinction - notamment d'indépendance - entre son travail d'écoutes actuel et celui qu'il effectuait pour le compte du Ministère de l'Information sous Vichy - depuis 1941 en fait -.
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mars |
2 : écrit Le
Bonaparte des Syllabicides,
articulet sur Jean Paulhan, totalement écrit en
majuscules, à paraître en avril-mai aux Cahiers
des saisons, 1ère participation. Les Cahiers
des saisons sont une revue éditée depuis
1955 par Julliard, dont le gérant est Claude Perdriel. Le directeur fondateur
est Jacques Brenner. On y trouve tous les grands de la
littérature de l'époque. La revue publiera plusieurs
articles sur AR, dont un numéro quasi complet, après sa
mort. Autres infos :
https://www.revues-litteraires.com/articles.php?lng=fr&pg=1508 |
avril |
1 : NNRF :
Outre-écoute 1957 |
mai |
cahiers des saisons avril-mai : Le Bonaparte des Syllabicides |
juin |
13-14 : Bulletin
d'Ecoute des radios : N° 43 : paraît 8 fois
par mois à 45 exemplaires. |
juillet |
Service militaire : réserve:
Armand Robin dépend désormais du bureau de Versailles. |
août |
27 : à Sèvres, brève
lettre à Jean Paulhan : je relis les derniers poèmes
de Supervielle : c'est vraiment très beau. Il
s'agit sans doutes des
poèmes parus dans la NNRF du mois, N°56. |
septembre |
15
: Sèvres : lettre dactylographiée de rupture à Jean
Paulhan en tant que directeur de la NNRF. Ça commence
par "Cher Jean", et se termine par "Armand" manuscrit.
Le motif ? L'entrée du fasciste Guillevic et du
fasciste Claude Roy dans la revue. Il m'est
absolument impossible d'envisager désormais une
collaboration quelconque là où ces mouchards publient.
Vous savez très bien que les anarchistes ne transigent
pas. Et il ajoute en post-scriptum : Ayant
surpris la famille Supervielle en conversation avec
Claude Roy, j'ai déjà rompu toute relation avec elle. |
octobre |
1 : NNRF
N° 58 : Poème peint par Chant T'ai,
âgée de 10 ans, traduction du Chinois à paraître
in Poésie non traduite II en 1958.
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novembre |
4 :
reçoit 30.080 f de la RTF pour le travail effectué en
octobre . |
décembre |
*** L'automne
et l'hiver 1957, j'ai beaucoup fréquenté les poètes
de langues slovène, macédonienne et bulgare. J'y
trouvai du calme bucolique. Je ne suis pas étonné
que Dieu y soit allé chercher son miel. Poésie
non Traduite II, 1958. |
index
éphéméride
*** Les événements ainsi marqués, quoique authentiques, ne
peuvent être datés de manière très précise. Ils figurent en tête
de l'année ou du mois.