- 1951 - |
janvier | *** Plusieurs
témoins font état d'une petite voiture achetée par Armand
Robin dans les années 1950. Y.M. Le Balch parle même d'une
Simca 5; un autre témoin d'une voiture d'où AR s'extrayait
par le toit, ce qui n'était pas incompatible car depuis
1937, il y avait un modèle "découvrable", avec capote
ouvrante et repliable de type 2CV !
*** écrit La Vie à Moscou, peut-être un brouillon en vue de La Fausse Parole *** Publication de Sainte patience, recueil de poèmes d'Armen Lubin, chez Gallimard. P 58, on y trouve cette dédicace à Armand Robin. SOUS LA LOUPE
Pour Armand
Robin. À l'hôpital où tous les maux sont nocturnes Le malade remonte le rideau couleur de lune, Il laisse entrer l'air pur et le ciel étoilé En leur disant avec rancune : Nous ne sommes pas rancuniers! La lune filtrée par des branchages Promène des loupes savantes sur les lits, Déchiffrant le rêve, fouillant l'agonie Et en révélant sur des peaux jaunies L'étrange parchemin d'un apocryphe. Est-ce bien vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? Comme l'apocryphe aussi a ses sanglots, Qu'il a ses râles également douteux, Le doute régit le coeur blême de l'hôpital Comme une loupe qui se concentre et puis s'étale. Armen Lubin
***
André Ady, poèmes, texte hongrois
présenté et traduit par Armand Robin ; bilingue, 170
pages, 1589 exemplaires, 25 ex sur Vélin blanc, aux
éditions du Seuil, collection le don des langues, dirigée
par Pierre Leyris. Il s'agit de la 2e édition de poèmes
d'Ady après celle monolingue des éditions anarchistes de
1946. On y trouve en tête, la 2e version du fameux texte L'un
des autres que je fus. Puis quelques notes
concernant André Ady. L'achevé d'imprimer est du 1er
trimestre 1951.
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février | *** janvier-février
: Revue Rencontre N° 7 : Le
programme en quelques siècles, le plus connu des Poèmes
Indésirables. En signature, Armand est
remplacé par André !
Revue 84 N° 17 : janvier - février : Kiruna - Avila, notes de voyage 13 : Lettre de Jean Paulhan à Ungaretti : Je
viens de parler longuement avec Armand Robin. Il me
semble que tout va bien, et qu'après les Cahiers,
il nous donnera tout un livre de tes poèmes - qui aura
plus de nerf que celui de Chuzeville. Sitôt que j'aurai
ses premières traductions, je te les enverrai. |
mars | |
avril | |
mai | |
juin | 9 : article d'Albert Béguin dans La Gazette de Lausanne : La traduction des poètes. Il cite A Robin, traducteur du russe dans la collection le don des langues. Il doit donc faire allusion à Quatre Poètes russes et non à Ady, qui vient de sortir. |
juillet | milieu du
mois : Lettre d'Ungaretti à Jean Paulhan comparant
ses traducteurs : Pierre Lescure, Jaccottet, Mandiargues et
Robin : Pour les grands poèmes du Dolore tout
le monde me dit que seul Robin pourrait les réussir. En
m'adressant sa traduction d'André Ady, il m'a dit qu'il y
travaillait. |
août | |
septembre | 13 :
Lettre de Jean Paulhan à Ungaretti : Je revois parfois
Robin. Il me dit que sa traduction avance, et le satisfait
de plus en plus. Je le presse de me l'apporter. Il me dit
aussi qu'entraîné par elle il s'est mis aussi à te
traduire en irlandais, en russe, en chinois et je tâche,
pour le moment, de le retenir). 21 : Lettre de Brassens à Marcel et Germaine Renot : Rien de
bien nouveau à
Paris. Si : une circulation de plus en plus intense
qui vous empêche de traverser correctement les artères.
Et puis une histoire terrible avec Toussenot. En deux
mots, voici I’histoire.
Robin vient me dire un jour : «
Toussenot écrit ses mémoires
» (le fameux journal). Je me mets à plaisanter
là-dessus et Robin emboîte le pas. Bon, le lendemain,
fort maladroitement, je l'avoue, j'écris à Toussenot
que Robin s'est dérangé spécialement de chez lui pour
m'apprendre la nouvelle et en faire des gorges chaudes
avec moi. Toussenot s'énerve et écrit à Robin qu'il
n’est qu'un besogneux des lettres, un crasseux de la
poésie, etc. Robin revient. On rigole encore.
Toussenot s'énerve et écrit derechef et parle de
prendre le train pour abîmer le portrait du monstre
« traducteur ». |
octobre | 14
: Poésie sans passeport à 14h30 :
poésie hongroise, André Ady, 25 min, voix de Jean
Négroni et Joseph Szylady au Club d'Essai de Paris IV de la
RTF, dirigé par Jean Tardieu, qui est directement à
l'origine de la création de l'émission. Toutes les émissions
qui vont suivre ont été réalisées par Claude Roland-Manuel,
jeune réalisateur en 1951. Son témoignage
se trouve ici . On lira aussi
celui de Robert Prot sur Armand
Robin et la radio. On comptera 12 émissions, et non 18
comme le dit souvent Claude Roland-Manuel, à moins qu'il y
en ait eu de perdues ou de réalisées mais qui n'auraient pas
été diffusées. La quasi totalité des infos qui suivront
concernant AR et la radio et notamment Poésie
sans Passeport sont issues de l'excellent
livre : Armand Robin, Poésie sans Passeport,
texte établi et présenté par Françoise Morvan, éditions
UBACS, 1990, où les émissions sont retranscrites. Livre
aujourd'hui épuisé. Le Club d'Essai diffuse exclusivement le dimanche. Les studios se trouvent au 1er étage d'un hôtel particulier au 37 rue de l'Université à Paris. |
novembre | NRF
: Elégie de Gide, traduction
d'Ernst Jirgal : Armand Robin participe au numéro spécial de
la NRF sur André Gide à l'occasion de la mort de
l'écrivain. La traduction figurera dans le 1er volume de Poésie
non Traduite. Voir ici le jugement de Jacques
Martin sur le travail et le résultat.
4 : 13h30-14h : Poésie sans Passeport : Poésie Russe ( Alexandre Blok, Boris Pasternak), 15 mn, voix de Jean Négroni et Pierre Souvchinsky. 18 : 13h30 - 14 h : Poésie sans Passeport : Poésie arabe (Imroul'qais); voix d'Armand Robin, Alami et Claude Dacet, 22 min. |
décembre |
index éphéméride
*** Les événements ainsi marqués, quoique authentiques, ne peuvent
être datés de manière très précise. Ils figurent en tête de
l'année ou du mois.