robin_index.gif (9504 octets)

chrono.gif (1744 octets) poesie.gif (2192 octets) roman.gif (1868 octets) traduction.gif (2450 octets) critique.gif (1979 octets) ecoutes.gif (2186 octets)
icono.gif (2534 octets) proses.gif (2040 octets) lettres.gif (2171 octets) theatre.gif (2064 octets) radio.gif (1706 octets) voix.gif (1867 octets)

radio3.gif (8671 octets)

biblio.gif (1004 octets)
temoins.gif (1901 octets)
contact.gif (1838 octets)

Armand Robin: les émissions de radio

 

La radio a ceci de captivant (...) qu'on est amené à graver dans l'air comme on graverait dans l'airain, avec le charme de l'éphémère. (...) Il va de soi que ce caractère éphémère était bien fait pour séduire Robin. Claude Roland-Manuel

La rencontre entre Armand Robin et la radio était inévitable. On en trouve mention chez lui dès 1938, c'est-à-dire lorsqu'il commence son oeuvre poétique. Dès lors elle ne le lâchera plus.

En 1941, il devient écouteur de radios au Ministère de l'information . Voir les écoutes.

En 1943, il écrit le texte-scénario de l'émission Pâques, fête de la joie, diffusée le 25 avril. Il s'agit d'une sorte d'hymne au renouveau et à l'universalité de l'art où se mêlent les onomatopées animales , le biniou, les chants russes, chinois, arabes, les accords de Rameau, Strawinsky, Beethoven, Debussy, Wagner, Moussorgsky, Bach ou Mozart et des textes d'Apollinaire, Aristophane... Les auditeurs y ont sans doute entendu l'annonce de la fin de la guerre. Mais les lecteurs modernes peuvent surtout y lire l'annonce très proche de la résurrection de Robin : "Voici que l'homme se réveille à sa force, à ses espoirs, qu'il ressuscite vraiment à son destin au milieu des chants de joie".

    Pour lire Armand Robin, la radio : Pâques, fête de la joie :

De 1951 à 1953, ce sera l'aventure de Poésie sans Passeport. A l'initiative de Jean Tardieu, directeur du Club d'Essai, Claude Roland-Manuel, alors jeune réalisateur, prend contact avec Armand Robin pour créer une émission de poésie dont le but est de faire écouter les voix des poètes du monde entier. C'était déjà l'un des objectifs de Ma vie sans Moi, puis du Temps qu'il fait; on le retrouvera dans Poésie Non traduite et les traductions, et même dans Le Monde d'une voix/Fragments.

Ont été répertoriées des émissions sur: Poésie hongroise: Ady - Poésie russe - Imroul'qaïs - Poésie suédoise: Fröding - Poésie bretonne - Attila Joszef (en 2 parties) - Poésie des Pays-Bas - Poésie néerlandaise des Flandres - Poésie italienne: Ungaretti - Rémizov - Poésie finlandaise: Koskienniemi.

     Pour lire Poésie sans Passeport : Poésie bretonne:  extrait.

        Pour écouter la voix d'Armand Robin

Armand Robin a participé aussi à bien d'autres émissions, invité ou présentateur, par exemple dans Belles Lettres. Il y parle des poètes et écrivains qu'il aime: Pasternak, Ungaretti, Mickievicz, Galczynski, Paseyro, Maïakovski, Tou Fou, Montale, Llywarch Henn...

En 1954, il présente même quelques notes de voyage, toujours dans le cadre de l'émission Belles Lettres : il parle ainsi de Rostrenen :

  pour lire  Rostrenen

A noter que, dès 1952,  Robin  a également composé - toujours pour la radio - des chroniques de télévision sous les titres: L'oreille voit et Chronique de l'oeil de Winnie. Voici enfin une chronique pour la télévision naissante donnée à la revue Esprit en octobre 1952.
livre.gif (4396 octets)pour lire Oeil contre oeil Esprit 1952

Enfin peu de temps avant sa mort, Armand Robin a enregistré une émission de télévision sur Pouchkine. On l'y voit déjà affaibli par la maladie, mais la voix n'a pas perdu tout son charme. Voir à la rubrique Voix