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Armand Robin
1912 - 1961 : éphéméride

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- 1951 -

janvier *** Plusieurs témoins font état d'une petite voiture achetée par Armand Robin dans les années 1950. Y.M. Le Balch parle même d'une Simca 5; un autre témoin d'une voiture d'où AR s'extrayait par le toit, ce qui n'était pas incompatible car depuis 1937, il y avait un modèle "découvrable", avec capote ouvrante et repliable de type 2CV !

*** écrit La Vie à Moscou, peut-être un brouillon en vue de La Fausse Parole

*** Publication de Sainte patience, recueil de poèmes d'Armen Lubin, chez Gallimard. P 58, on y trouve cette dédicace à Armand Robin.

SOUS LA LOUPE

                                              Pour Armand Robin.

À l'hôpital où tous les maux sont nocturnes

Le malade remonte le rideau couleur de lune,

Il laisse entrer l'air pur et le ciel étoilé

En leur disant avec rancune :

Nous ne sommes pas rancuniers!

 

La lune filtrée par des branchages

Promène des loupes savantes sur les lits,

Déchiffrant le rêve, fouillant l'agonie

Et en révélant sur des peaux jaunies

L'étrange parchemin d'un apocryphe.

 

Est-ce bien vrai ? Qu'est-ce qui est faux ?

Comme l'apocryphe aussi a ses sanglots,

Qu'il a ses râles également douteux,

Le doute régit le coeur blême de l'hôpital

Comme une loupe qui se concentre et puis s'étale.

Armen Lubin

 

*** André Ady, poèmes, texte hongrois présenté et traduit par Armand Robin ; bilingue, 170 pages, 1589 exemplaires, 25 ex sur Vélin blanc, aux éditions du Seuil, collection le don des langues, dirigée par Pierre Leyris. Il s'agit de la 2e édition de poèmes d'Ady après celle monolingue des éditions anarchistes de 1946. On y trouve en tête, la 2e version du fameux texte L'un des autres que je fus. Puis quelques notes concernant André Ady.  L'achevé d'imprimer est du 1er trimestre 1951.
Envoi à Jacques et Dolly de Crépy à qui sera dédié Poésie Non Traduite : A Jacques et Dolly, ces poèmes peu étrangers, Avec mes pensées affectueuses, Armand

 

février *** janvier-février : Revue Rencontre N° 7 :  Le programme en quelques siècles, le plus connu des Poèmes Indésirables. En signature, Armand est remplacé par André !

Revue 84 N° 17 : janvier - février : Kiruna - Avila, notes de voyage

13 : Lettre de Jean Paulhan à Ungaretti : Je viens de parler longuement avec Armand Robin. Il me semble que tout va bien, et qu'après les Cahiers, il nous donnera tout un livre de tes poèmes - qui aura plus de nerf que celui de Chuzeville. Sitôt que j'aurai ses premières traductions, je te les enverrai.

mars  
avril  
mai  
juin 9 : article d'Albert Béguin dans La Gazette de Lausanne : La traduction des poètes. Il cite A Robin, traducteur du russe dans la collection le don des langues. Il doit donc faire allusion à Quatre Poètes russes et non à Ady, qui vient de sortir.
juillet  milieu du mois : Lettre d'Ungaretti à Jean Paulhan comparant ses traducteurs : Pierre Lescure, Jaccottet, Mandiargues et Robin : Pour les grands poèmes du Dolore tout le monde me dit que seul Robin pourrait les réussir. En m'adressant sa traduction d'André Ady, il m'a dit qu'il y travaillait.
août  
septembre  13 : Lettre de Jean Paulhan à Ungaretti : Je revois parfois Robin. Il me dit que sa traduction avance, et le satisfait de plus en plus. Je le presse de me l'apporter. Il me dit aussi qu'entraîné par elle il s'est mis aussi à te traduire en irlandais, en russe, en chinois et je tâche, pour le moment, de le retenir).
21 : Lettre de Brassens à Marcel et Germaine Renot :

Rien de bien nouveau à Paris. Si : une circulation de plus en plus intense qui vous empêche de traverser correctement les artères. Et puis une histoire terrible avec Toussenot. En deux mots, voici I’histoire. Robin vient me dire un jour : « Toussenot écrit ses mémoires » (le fameux journal). Je me mets à plaisanter là-dessus et Robin emboîte le pas. Bon, le lendemain, fort maladroitement, je l'avoue, j'écris à Toussenot que Robin s'est dérangé spécialement de chez lui pour m'apprendre la nouvelle et en faire des gorges chaudes avec moi. Toussenot s'énerve et écrit à Robin qu'il n’est qu'un besogneux des lettres, un crasseux de la poésie, etc. Robin revient. On rigole encore. Toussenot s'énerve et écrit derechef et parle de prendre le train pour abîmer le portrait du monstre « traducteur ».

Je déplore votre absence en ce moment. On aurait ri comme jamais... Toussenot reproche à Robin et à moi-même le manque de ferveur. D'ailleurs, je vais joindre une missive de Lyon qui sera l’apothéose, j'espère, de vos derniers jours de vacances. Vous y trouverez  la preuve du délire toussenotesque.
octobre 14 : Poésie sans passeport à 14h30 : poésie hongroise, André Ady, 25 min,  voix de Jean Négroni et Joseph Szylady au Club d'Essai de Paris IV de la RTF, dirigé par Jean Tardieu, qui est directement à l'origine de la création de l'émission. Toutes les émissions qui vont suivre ont été réalisées par Claude Roland-Manuel, jeune réalisateur en 1951. Son témoignage se trouve ici . On lira aussi celui de Robert Prot sur Armand Robin et la radio. On comptera 12 émissions, et non 18 comme le dit souvent Claude Roland-Manuel, à moins qu'il y en ait eu de perdues ou de réalisées mais qui n'auraient pas été diffusées. La quasi totalité des infos qui suivront concernant AR et la radio et notamment  Poésie sans Passeport sont issues de l'excellent livre : Armand Robin, Poésie sans Passeport, texte établi et présenté par Françoise Morvan, éditions UBACS, 1990, où les émissions sont retranscrites. Livre aujourd'hui épuisé.
Le Club d'Essai diffuse exclusivement le dimanche. Les studios se trouvent au 1er étage d'un hôtel particulier au 37 rue de l'Université à Paris.
novembre NRF : Elégie de Gide, traduction d'Ernst Jirgal : Armand Robin participe au numéro spécial de la NRF sur André Gide à l'occasion de la mort de l'écrivain. La traduction figurera dans le 1er volume de Poésie non Traduite. Voir ici le jugement de Jacques Martin sur le travail et le résultat.

4 : 13h30-14h : Poésie sans Passeport : Poésie Russe ( Alexandre Blok, Boris Pasternak), 15 mn, voix de Jean Négroni et Pierre Souvchinsky.

18 : 13h30 - 14 h : Poésie sans Passeport : Poésie arabe (Imroul'qais); voix d'Armand Robin, Alami et Claude Dacet, 22 min.

décembre  

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*** Les événements ainsi marqués, quoique authentiques, ne peuvent être datés de manière très précise. Ils figurent en tête de l'année ou du mois.

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